La recherche scientifique sur la dépression


Pourquoi encourager la recherche ? Génétique et dépression Progrès de l’imagerie cérébrale

Pourquoi encourager la recherche ?

Malgré le nombre d’antidépresseurs, il faut encourager la recherche de nouvelles molécules qui présenteraient :

  • de nouvelles propriétés thérapeutiques : délai d’action plus court, effet plus puissant sur les symptômes dépressifs, plus fort pourcentage d’efficacité…
  • de nouveaux impacts neurobiologiques pouvant aider à comprendre les désordres sous-tendant les maladies dépressives.

Génétique et dépression

Les études d’épidémiologie démontrent l’existence d’une héritabilité de la dépression plus fréquente au sein de certaines familles.

Les études de génétique ont fait évoquer l’implication de divers gènes situés sur de nombreux chromosomes. Il n’existe pas un gène de la dépression mais des gènes de vulnérabilité ou au contraire de protection. Reste à déterminer lesquels et par quels mécanismes ceux-ci peuvent interférer avec les symptômes de maladie dépressive. La tendance actuelle des recherches s’oriente vers l’identification de familles dites multiples (plusieurs sujets atteints au sein de la famille) en vue d’étudier des gènes des récepteurs ou transporteurs de neuromédiateurs.

définitionHéritabilité : Douleurs inconstantes, changeantes et aléatoires, se manifestant aux différentes parties du corps.

Progrès de l’imagerie cérébrale

Plusieurs modalités de visualisation de structures cérébrales et de leur fonctionnement sont désormais disponibles :

  • Tomodensitométrie (scanner cérébral) pour visualiser les structures anatomiques,
  • Résonance magnétique nucléaire (IRM) pour visualiser les structures anatomiques ou leur fonctionnement (IRM fonctionnelle) ;
  • Tomographie par numérisation de positons (PET) pour voir le lieu et les modalités de fixation de substances radioactives préalablement administrées, par exemple des médicaments.